Loué soit Allah. Quiconque voit quelque chose de mal et en a la capacité de l'ordonner par la main ou par la langue doit le faire. S'il craint un mal plus grand, il devrait demeurer silencieux. Selon un hadith de Muslim, le Prophète (paix soit sur lui) a dit : "Quiconque parmi vous voit un mal, qu'il le change par sa main, et s'il ne peut pas, qu'il le change par sa langue, et s'il ne peut pas, qu'il le déteste dans son cœur, et cela est la moindre des croyances." Ibn Qayyim a déclaré que le désaveu du mal peut se faire en quatre degrés : 1) en le repoussant, 2) en le désavouant même s'il ne l'éradique pas entièrement, 3) en le combattant par rapport à ce qui lui ressemble, 4) en contestant ce qui est pire que cela. Les deux premiers degrés sont obligatoires, le troisième est soumis à des efforts, et le quatrième est interdit. Il doit certainement désapprouver le mal envers ses sœurs, car elles sont sous sa responsabilité. S'il craint un mal plus grand en le désavouant, qu'il informe ses parents. L'inaction est un péché, notamment si l'inaction peut entraîner un dommage plus grave. Il est excusé s'il s'efforce de prévenir. Allah sait mieux.